L’Islam trace la voie pour le Moslem en vue de bâtir un foyer et une famille
Que Dieu nous préserve de Satan le maudit Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux Dieu gloire et pureté à lui « Dieu vous a accordé des épouses de vous-mêmes, puis il vous a accordé à partir de celles-ci des fils et des descendants et il vous a gratifiés d’aliments sains ». verset72 Les Abeilles Ainsi l’Islam a tracé la voie et fait du mariage la meilleure façon de bâtir une famille vertueuse. Il a montré le chemin à suivre et la manière de s’y prendre. Il a épargné au Moslem les craintes de tomber dans le besoin et la pauvreté par suite du mariage au point que les jeunes s’abstiennent de se marier. Il a mis en quiétude les gens, que c’est bien lui qui suffit à tout le monde, qu’il est le généreux qui peut subvenir aux besoins de ses serviteurs et leur accorde ses faveurs ; la confirmation de cela est énoncée au verset 32 de la sourate « La lumière ». « …s’ils sont pauvres Dieu les enrichira par un effet de sa grâce… » Dieu embrasse et connaît toute chose, il détient les clés du bonheur, et tant que le Moslem est sincère dans sa rémission à lui, Dieu ne refuse pas à celui qui s’adresse à lui et qui se tourne vers lui. Le Prophète insiste sur cet aspect, et montre clairement au Moslem qui se remet à Dieu, qu’il peut compter sur le soutien de Dieu qui a promis à ses serviteurs de réaliser leurs vœux et particulièrement le mariage lorsqu’il vise d’éviter de tomber dans l’interdit. A ce propos il dit que : trois actes appellent le soutien de Dieu, à savoir le combattant pour la cause de Dieu, le signataire d’un protocole de dette ayant le sentiment de vouloir s’acquitter de sa dette, et celui qui se marie en vue d’éviter de tomber dans l’interdit. Que vivent en paix et dans la quiétude d’esprit et du cœur, les jeunes garçons et les jeunes filles qui visent derrière le mariage d’éviter de tomber dans la turpitude, parce que Dieu est bien là pour les aider à réaliser leurs vœux. Considérant le mariage comme la pierre angulaire dans la construction d’une famille, d’une société ou d’une Umma, l’Islam vient aider et éclairer le choix du partenaire, mettant en garde contre les idées et les sentiments illusionnistes et invite les deux partenaires à ne chercher chez l’autre partie que les bonnes mœurs et la religion ; l’Islam ne considère pas le mariage comme une fin en soi mais bien un moyen de recherche de l’équilibre, du bonheur et de l’agrément de Dieu, gloire et pureté à lui. Les bonnes mœurs et la religion sont les deux aspects essentiels qui doivent orienter notre choix du partenaire pour le mariage ; il y a certes bien d’autres comme les aspects fortune, beauté physique, nom de famille, savoir et pouvoir, qui constituent des conditions nécessaires mais pas suffisantes, à l’inverse des deux premiers aspects, bonnes mœurs et côté religion, qui sont nécessaires et suffisants. Dans la constitution d’une famille, l’épouse reste un facteur de base et telle qu’elle sera, seront les enfants. Aussi faut il cibler dans son choix, la femme aux bonnes mœurs et imprégnée de la religion Islamique, et c’est cela que confirme le hadith du Prophète (BSL) : « Attention, choisissez où mettre votre sperme, parce que la mauvaise souche peut s’y infiltrer et gardez-vous des réceptacles malsains » Ne peuvent perdurer ni la fortune, ni la beauté, ni la renommée de la famille mais par contre resteront les bonnes mœurs et la religion et sa rectitude. En effet, l’argent peut se volatiliser ou être à l’origine de discordance, la beauté peut disparaitre avec l’âge ou la maladie, la renommée familiale peut être à l’origine de maux intolérables comme le comportement hautain, le dédain pour autrui, par contre celui qui est élevé selon de bonnes mœurs et cultivant sa religion ne peut s’égarer et ainsi il gagne tout en quiétude et en bonheur. C’est ainsi que l’Islam se pose en conseiller, il t’oriente et guide tes pas lors du premier examen que tu rencontres dans la vie à savoir bâtir une famille. Alors méfie toi et soumets-toi à ses indications et suis les recommandations du livre d’Allah et de la Sunna de son Messager, tu seras victorieux dans ce bas monde et dans l’au-delà. L’Islam corrige ce que nous avons de faux dans notre compréhension et substitue aux mauvaises interprétations d’autres notions plus saines et vertueuses, A ce propos le Prophète (BSL) dit : « La meilleure des femmes est celle qui lorsque tu la regardes elle te rend heureux, lorsque tu lui ordonnes elle s’exécute, lorsque tu jures, elle ne regrette pas, lorsque tu t’absentes elle veille sur son honneur et sur ton argent » (rapporté par Nassaiî) Ô, toi, père Moslem, porte le choix entre ceux qui se présentent et demandent ta fille en mariage, sur celui qui t’apportera quiétude, et sache qu’il n’est pas besoin qu’il appartienne à la classe des fortunés ou à celle des hautes fonctions ou à celle des diplômés Sache ; que le choix que tu fais pour ta fille, ta sœur, ou une quelconque fille à ta charge, doit viser d’abord et en premier lieu son bonheur dans le présent et dans le futur. Ne regarde pas uniquement la fortune parce qu’elle peut se volatiliser, ou les fonctions dorées, mais plutôt, cherche les bonnes mœurs, la noble souche et le côté religieux, sa rectitude et son enracinement. Si celui qui se présente possède ces qualités, il faudra le retenir et avancer avec la grâce (baraka) d’Allah sur le chemin du mariage et tout ce que vous souhaitez pour votre fille se réalisera par la suite ; dans le cas contraire il ne faut s’attendre qu’aux problèmes de toutes sortes, aux différents et aux plaintes devant les tribunaux et peut être la séparation et la dislocation de la famille et sa perte. Ô, pères et mères, craignez Dieu au sujet de vos filles et ne les mariez qu’à ceux qui ont les bonnes mœurs et qui restent attachés à leur religion, bref des hommes de confiance ; si tel est le prétendant il s’agit bien du comparable à vous en Islam ; l’islam fait des musulmans des sujets égaux, qu’ils soient riches ou pauvres qu’ils appartiennent à la classe des hauts placés ou à une classe modeste, il n’est point de différence entr’eux que par la piété et la crainte de Dieu « le plus noble d’entre vous est celui qui est le plus pieux ». Le Prophète (BSL) insiste à ce sujet : « s’il se présente à vous l’homme doté de bonnes mœurs et imprégné de la religion, je vous invite à le marier sinon vous courrez à la perte et à la sédition. Aussi pour des questions importantes comme le mariage il revient au Moslem de chercher le conseil auprès de gens vertueux et expérimentés et d’invoquer Dieu afin qu’il l’éclaire à ce sujet et guide son choix dans le sens qui lui génère du bien, c’est ce qu’on appelle communément la prière de choix du bien : « Ô Seigneur, guidez mon choix par votre savoir et faites qu’il se réalise par votre puissance, j’appelle vos faveurs les plus larges, vous pouvez et je ne peux pas, vous savez et je ne sais pas, vous êtes le connaisseur du mon manifesté. Ô Dieu, si vous savez que, ce que j’envisage d’entreprendre engendre du bien pour moi sur les plans de ma religion, ma vie et la fin de mes jours, ou encore mon présent immédiat et futur, déterminez-le pour moi et faites en sorte que la Baraka soit répandue avec lui et si vous savez que l’action envisagée constitue un mal pour moi sur les plans de ma religion, de ma vie et de ma fin, écartez la de mon chemin et écartez moi de son chemin et déterminez pour moi le Bien et faites en sorte que j’en sois satisfait », rapporté par Moslem. Par ailleurs il est souhaitable pour le Moslem qui envisage de se marier de faire connaissance de la future mariée, (sans que cela se passe dans l’isolement). A ce propos le Prophète (BSL) a dit : que celui qui demande une jeune fille en mariage, s’il a la possibilité de voir chez elle ce qui l’invite au mariage, qu’il le fasse » et il a ajouté sur un autre plan : « L’époux se doit de payer à sa jeune mariée une dot et c’est un droit qu’elle a sur lui ». Sur ce point bien particulier, il a insisté sur la modestie de cette dot et cela fait partie du bonheur et de la baraka que peut engendrer cette jeune mariée. Ne dit il pas : « trouve même une bague en acier » ; plus facile encore, il dit que cette dot peut se limiter à l’apprentissage de quelques versets coraniques à sa future mariée. Une dernière condition très importante, à savoir la propagande à faire autour du mariage ; elle vient achever sa validation, et pour terminer recueillir les félicitations à cette occasion et organiser une cérémonie au cours de laquelle on fournit à manger sans exagération ou gaspillage ; la Prophète a dit : « Que la cérémonie se tienne même en égorgeant un seul mouton ». Enfin, lors de l’avènement consommation du mariage il est souhaitable d’accomplir au préalable deux Rakaâs et d’invoquer son seigneur par les termes suivants : « Puisse Dieu exalté soit-il, nous engendrer son bien et le bien qui a entouré sa création, et nous préserver de son mal et du mal qui a entouré sa création ».
